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1 an au CE - Bilan d'Oskar Freysinger

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Lien vers le bilan officiel et revue de presse relative.
1 an au CE - Bilan d'Oskar Freysinger

Lien vers le site de l'Etat pour le bilan officiel : ici

Deux reflets à consulter via le lien ci-dessous.

2 Sources : le site de la RTS

 

Source : le site du Matin

 

Source : 20minutes

Source : Canal9

Source : le site du NF.

"Après un an au Conseil d'Etat, Oskar Freysinger annonce une bonne nouvelle. Mais aussi une hausse de la taxe auto.

"Avec l'annonce de la fin de la subvention fédérale pour l'Institut Kurt Bösch, nous avions deux solutions: soit la fermeture, soit un rattachement aux universités. C'est cette seconde formule qui a pu être mise sur pied" , a annoncé jeudi Oskar Freysinger alors qu'il présentait à la presse son bilan après une année passée à la tête du Département de la formation et de la sécurité (DFS). L'Université de Genève sera partenaire de l'Institut pour le droit des enfants et celle de Lausanne pour le tourisme.

Le Conseil d'Etat a entériné ce choix cette semaine. Les deux universités mettront chacune 1,2 million par an dans le budget de l'Institut, le canton continuant à verser la somme habituelle (1,7 million). La commune de Sion versera 200 000 francs. La Confédération don nera un coup de pouce pour cette transformation avec un versement unique de 1,8 million de francs.

 

Taxe voiture plus chère

 

Oskar Freysinger avait aussi une mauvaise nouvelle à annoncer. Pour augmenter les recettes du Service de la circulation routière, il va proposer au Grand Conseil une hausse de 10% des taxes pour les véhicules. De quoi dégager six millions de francs supplémentaires.

Cette double annonce est tombée lors du bilan du conseiller d'Etat sur les activités du DFS. Ce dernier regroupe actuel lement onze services (cinq pour le domaine de la formation et six pour celui de la sécurité). Les réalisations menées par le nouveau ministre ont été nombreuses. Jeudi à Sion, il a notamment cité la création d'un Conseil de la magistrature (en cours), la loi sur l'école primaire et le protocole de gestion des condamnés dangereux.

 

Encore les bourses

 

Pour l'enseignement, le conseiller d'Etat UDC a encore parlé de la création de la première Patrouille des Jeunes à Verbier et de deux centres de compétences dans les métiers de la chimie pour les laborantins CFC, ou encore la reconnaissance des diplômes HEP et le développement des activités extra scolaires dans les vallées latérales. Sans oublier le lancement d'un calculateur en ligne permettant aux étudiants de savoir s'ils ont droit à une prêt ou une bourse. Après le refus d'une coupe de trois millions de francs dans les bourses d'études par le Parlement, le DFS va revenir à la charge avec des aménagements moins drastiques (suppression de l'effet arrosoir) qui devraient permettre d'économiser entre 1 et 1,5 million.

"En matière de formation, les défis futurs ne manquent pas, avec notamment la poursuite du projet Campus EPFL, la limitation des effets des économies sur l'école valaisanne, ou encore l'engagement en faveur de l'implantation du futur Centre national de sports de neige à Fiesch-Goms" , estime le conseiller d'Etat. Il veut aussi redynamiser la filière gymnasiale, qui attire moins de jeunes. La nouvelle maturité bilingue français-anglais au collège de Saint-Maurice est une des réponses déjà apportées à ce problème.

 

Sécurité

 

Héritant des six services de la sécurité, Oskar Freysinger affirme avoir pris des décisions pragmatiques. Il cite, outre la législation sur les condamnés dangereux, la mise en place d'un plan gitans, l'adoption d'un concept cantonal de préparation et d'intervention en cas de tremblements de terre et une nouvelle convention concernant la médecine pénitentiaire.

Reste à pérenniser l'Académie de police à Savatan, en conservant les Vaudois et en cherchant à attirer les Genevois, ainsi qu'à maintenir une présence forte de l'armée en Valais ou encore rénover Crêtelongue pour 30 millions de francs, tout en repensant tout le système pénitentiaire valaisan. A ce sujet, le DFS envisage la fermeture des prisons de Martigny et Brigue.

Oskar Freysinger raconte son bizutage

«Les premiers mois furent énormément durs. J'étais angoissé le matin, le mal au ventre, craignant de ne pas parvenir à assumer une tâche pareille avec deux départements réunis en un seul. Heureusement, je connaissais l'école. Pas le secteur de la sécurité. Il a fallu tout visiter, rencontrer les gens. Apprendre. L'automne 2013 a amené des attaques multiples sur ma personne. C'était plus facile à gérer, j'y suis habitué...»
 
Vinrent ensuite les attaques contre Tornay. «Le gouvernement a serré les rangs. Personne ne s'est désolidarisé. Maintenant la phase la plus virulente des attaques est passée.» De son côté, Oskar Freysinger a reconnu avoir commis des erreurs durant cette première année. «Je demande à mes collaborateurs d'aller vite, quitte à se tromper. On fait des erreurs, mais au moins on travaille. Et l'on peut toujours corriger le tir.»
 
L'élément le plus douloureux? «Les coupes dans le budget de l'enseignement, après avoir travaillé vingt-sept ans dans le secteur, ce fut la punition majeure pour moi.» Le double mandat? «Après un début difficile, je sais maintenant que c'est faisable, mais il ne faudrait pas le prolonger. Je ne vais pas me représenter à Berne. Maintenant, je suis serein, je me sens bien dans ce job. Je sais que je peux tenir quatre ans.»

Par Gilles Berreau"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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