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"Freysinger rappelle à l'ordre les directeurs et enseignants" (Le Nouvelliste, 3.10.2014)

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"Le Département de la formation envoie une lettre à tous les directeurs du secondaire II pour les empêcher de parler à la presse sans autorisation "expresse". Et la liberté d'expression?" Source : Le Nouvelliste

"Les directeurs des écoles du secondaire II général, leurs enseignants et leurs élèves se voient interdire de parler à la presse "sans l'autorisation expresse et préalable du chef de service pour toutes les affaires qui concernent l'école en question et/ou le département" . Ce sont les termes de la lettre envoyée par le Dépar tement de la formation et de la sécurité à tous les directeurs du secondaire II le 22 septembre dernier. C'est ce qu'a révélé hier la RTS.

La lettre a immédiatement suscité l'ire de plusieurs enseignants. "C'est une directive qui nous paraît complètement disproportionnée et, d'ores et déjà, on va la contester pour conserver les droits de nos membres!" s'exclame Marylène Volpi, la présidente de la Fédération des magistrats, enseignants et personnel de l'Etat (FMEP).

"C'est juste un rappel"

Pour Oskar Freysinger, chef du département, la polémique n'a pas de sens. "Cette lettre n'est en aucun cas une directive, mais c'est simplement un rappel de l'article 4.5 existant dans le concept de communication de l'Etat du Valais décidé par le Conseil d'Etat le 9 février 2011. Donc, avant que je sois arrivé au sein du gouvernement!"

Le conseiller d'Etat a dit a voir simplement voulu remettre les pendules à l'heure après des articles de presse où différents responsables d'établissements se sont exprimés ainsi que le chef de service, sans que lui-même en soit informé.

"Je suis quand même le chef du département et si une communication concerne mon département, je dois en être informé!" précise-t-il en brandissant le devoir de discrétion de la part des employés dans l'enseignement. Le conseiller d'Etat semble visiblement déjà avoir été entendu par certains directeurs d'établissements puisque Ben jamin Roduit, recteur du collège des Creusets, nous a dit comprendre cette lettre qui "est juste un rappel de ce qui existait déjà" . Pour lui, cette remise à l'ordre ne pose ainsi pas de problème.

Liberté d'expression des élèves en question

Le fait que la lettre évoque également les élèves qui se voient interdire de parler à la presse a choqué certains. "La responsabilité en incombe aux parents et non au département!" note une maman dépitée. Là aussi, le chef du département le justifie en précisant que la mesure concerne les élèves se trouvant dans l'enceinte de l'école uniquement. "En dehors des murs, ils font ce qu'ils veulent. Mais c'est notre devoir de les protéger à l'intérieur des établissements. Nous voulons rappeler que les journalistes n'ont rien à faire dans l'enceinte scolaire sans autorisation" , ajoute Oskar Freysinger, se défendant de museler qui que ce soit. Du côté de la Fédération des associations de parents d'élèves du Valais romand (FRAPEV), on ne veut pas s'exprimer pour l'instant.

PETITION LANCEE

La lettre du département a immédiatement provoqué une vive réaction de Gaël Bourgeois, président du PS du Valais romand. Le politicien a lancé une pétition pour qu' "Oskar Freysinger rende la liberté d'expression des étudiants et enseignants" hier sur l'internet. "En quelques minutes à peine, j'avais déjà 17 personnes qui avaient signé la pétition!" s'exclame-t-il. Gaël Bourgeois se dit "furax" au sujet de la directive du département d'Oskar Freysinger, "d'autant plus qu'Oskar Freysinger avait beaucoup utilisé les médias dans la campagne d'E2000 à l'époque. C'est donc se moquer du monde!" s'emporte-t-il. Pour l'instant, cette pétition est un acte symbolique, reconnaît Gaël Bourgeois, qui prendra cependant contact avec des spécialistes juridiques "pour voir si cette directive est juridiquement correcte. J'ai l'impression qu'on est une République bananière!" CSA

Source : Le Nouvelliste, Christine Savioz, 3 octobre 2014

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