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Le généraliste, un condamné en sursis ?

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Le Parlement valaisan a accepté récemment un postulat qui réclamait l’introduction du cours JS, ski niveau I dans le cursus HEP. Cette décision, anecdotique pour certains, me pousse à m’interroger.

Combien de temps encore le statut d’enseignant généraliste en primaire sera-t-il défendable ? Un petit état des lieux sur les compétences nécessaires pour un tel travail, peut éclairer le bien fondé de cette question.

Sans hiérarchisation, et par petites touches, on peut dessiner le profil du généraliste d’aujourd’hui. Il est créatif, l’éveil des élèves aux arts visuels en dépend. Il se contente de pistes pour construire un cheminement cohérent dans l’étude du domaine environnemental. Il se soucie du développement durable. Il entend le langage musical, est bilingue, et sera bientôt polyglotte. Sa santé physique ne saurait faire obstacle à la pratique des sports. Il gère les situations liées à la présence des élèves différents intégrés dans sa classe, même si celle-ci compte plusieurs degrés. Aucune subtilité du français ne lui échappe et sa communication est sans faille. Les mathématiques lui sont aussi familières que les histoires des différentes religions. Il nage parfaitement mais, seulement au sens propre… J’interromps le portrait. Ce généraliste existe-t-il ?

Une certaine spécialisation est en marche. On peut constater que les titulaires changent de moins en moins de degré. C’est à mon avis une perte et un signal d’alarme. Une bonne vision verticale de la progression des élèves et le questionnement sur l’action pédagogique ne s’accommodent pas d’une vision sectorielle de la scolarité.

Je crois cependant que l’enseignant primaire peut rester un généraliste mobile si des aménagements sont apportés. Sans tomber dans la science-fiction, je pourrais imaginer que, dans un centre scolaire, on nomme les enseignants en nombre plus important que celui des classes. On créerait ainsi des équipes éducatives qui intégreraient les jeunes au sortir de la HEP et des spécialistes pour certaines branches. On pourrait aussi mieux utiliser l’expérience des enseignants en fin de carrière en les déchargeant de certaines tâches pour leur proposer des missions de collaboration. La formation continue pourrait permettre aux enseignants de rester des titulaires à part entière capables de collaborer et de gérer l’intervention dans les classes de ressources ponctuelles ; que se soit pour le sport, la musique, ou d’autres domaines spécifiques.

Une réflexion sur ces sujets est nécessaire pour préserver la santé des enseignants, les performances de notre école et apporter des réponses satisfaisantes aux sollicitations de plus en plus nombreuses que reçoit notre institution. Et pas seulement dans le domaine du ski !

Didier Jacquier
Président SPVal

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