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Formation L2, un pas vers le travail d’équipe ?

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En ces temps de réflexion sur les textes légaux régissant le statut des enseignants, on parle beaucoup de valorisation de la profession. Les compétences des enseignants devront également prendre l’ascenseur. Comment les élever sans que les soucis quotidiens transforme la cage ascensionnelle en piège tueur de motivation ?

L’enseignement des langues étrangères est certainement le domaine qui met le plus en évidence certaines lacunes. On s’accordera à dire que l’on ne peut pas enseigner une langue que l’on connaît de façon très lacunaire. Chacun sait que les compétences s’usent très vite lorsque que la pratique n’est plus fréquente. Formations langagière et didactique doivent donc trouver leur place dans l’agenda de la formation continue. Il s’agit de découvrir la formule qui alliera efficacité et compatibilité avec les missions quotidiennes dévolues aux enseignants.

Dans un passé assez proche, on a tenté d’améliorer les aptitudes en allemand des enseignants valaisans. L’expérience inlingua devait faire d’eux de respectables orateurs dans la langue de Goethe. Quelques années plus tard on reparle de formation et de niveaux de compétence. Il faut croire que les efforts engagés dans cette récente expérience n’ont pas apporté tous les fruits espérés. Il est donc souhaitable de ne pas répéter les mêmes erreurs en mettant en place un système plus efficace.

On dit souvent de nos élèves qu’il faut les prendre là où ils sont pour les guider là où nous voulons les amener. On parle de différentiation et d’individualisation, en va-t-il différemment avec les adultes ? Permettre à chacun de se sentir à l’aise avec la matière enseignée ; le défi n’est pas très éloigné de ce que nous faisons chaque jour dans nos classes. Encourager, modifier des pratiques, aiguiser des compétences : ce chantier peut se mener dans la vie de tous les jours, sur le terrain et en interaction avec les tâches menées face aux élèves.

La mise sur pied d’une équipe de référents, spécialistes de la matière enseignée, qui s’occuperaient d’un certain nombre d’enseignants constituerait une ressource appréciable. La mission de ces animateurs, motivateurs ou coachs, appelons-les comme on voudra, serait de seconder un groupe de généralistes. Passages dans les cours, propositions de découpage ou d’aménagement de programme, conseils sur les compétences personnelles à améliorer, organisation de rencontres de mise à niveau : les tâches peuvent être multiples et en phase avec les besoins réels rencontrés sur le terrain. Cette façon de fonctionner remplacerait opportunément des cours de formation organisés à grande échelle. Elle aurait aussi l’avantage de ne pas être limitée dans le temps et d’offrir un suivi à toutes les personnes qui en ressentiraient le besoin.

De gros efforts pour améliorer l’apprentissage des langues au cycle d’orientation sont proposés dans la nouvelle loi sur le CO. Il serait totalement incohérent de les mener sans se souvenir que ces apprentissages débutent ou débuteront déjà au primaire. Le souci de soigner la verticalité du cursus des élèves passe par des efforts conséquents dans la première approche des langues étrangères. Seul face au défi des langues, le généraliste est désarmé, il doit pouvoir compter sur une personne qui ne se contente pas de lui demander s’il est B1 ou B2 mais qui lui apporte au quotidien les appuis dont il a besoin.

Valoriser une profession c’est aussi se soucier de sa crédibilité face à la toujours plus grande addition des tâches à accomplir. Des solutions existent, elles ne coûtent certainement pas plus cher que les factures qu’il faudra payer plus tard si l’on n’investit pas maintenant.

Didier Jacquier, Président SPVal

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