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Ce CO va disparaître : vivement le nouveau !

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Disons-le d’emblée et pour éviter toute polémique ou ressentiment. Mettre en débat la structure du CO n’a rien à voir avec une quelconque remise en cause de l’engagement, de l’éthique et du professionnalisme de nos collègues de ce degré. Ceux-ci prennent en charge au quotidien les jeunes à un âge sensible, voire difficile. En effet, leur personnalité se construit, en partie par opposition à ce qui servait de cadre à l’enfance : les parents, les enseignants en particulier, l’autorité en général. De puissantes forces viennent perturber leur envie d’apprendre, tout au moins l’envie d’apprendre comme au temps serein de l’enfance.

Ce préambule étant posé, il apparaît que les expériences et les éclairages sur d’autres systèmes qui fonctionnent mieux permettent de poser quelques jalons du cycle d’orientation nouveau.

Il s’agira tout d’abord d’éviter un certain nombre d’erreurs. La première consisterait à fixer des contigents par filière. 40% en voie gymnasiale, 60% ailleurs par exemple. Cette manière de faire ne marche pas. Elle ne repose sur aucune base sérieuse. Certains justifient cela en déclarant que dans la population scolaire 40% des élèves sont meilleurs que les 60% restants. Mais cette logique fonctionne aussi bien avec 30-70, 20-80, 80-20, etc…La seconde erreur à éviter à tout prix est de laisser perdurer dans le même canton deux systèmes très différents, celui des sections et celui des niveaux. Le premier répond d’une approche d’exclusion, le second d’une dynamique d’intégration. La dernière erreur à éviter serait de considérer que le cycle d’orientation puisse durer 2 ans pour les plus habiles, 3 ans pour les lents, et même 4 ans pour certains. Un cycle à 3 ans pour tous permettrait au secondaire I de jouer pleinement son rôle d’orientation.

A partir de là, toutes les pistes sont à explorer. Du cycle sans filières à un cycle à plusieurs sections.

Un cycle sans filières peut fonctionner. Les comparaisons internationales l’ont démontré. Il présenterait de multiples avantages :

La sélection serait supprimée en fin de 6P. Pour bien des écoliers, l’orientation vers les voies lentes du CO est sans doute au sortir de l’enfance un premier échec capital, parfois définitif, dont les effets n’ont pas été réellement mesurés. Les enseignants de 6P ont à faire preuve de beaucoup de doigté dès lors qu’ils doivent annoncer à des parents une orientation en section G ou en niveau II. Ajoutons que l’orientation repose bien plus sur ce degré que sur le cycle lui-même, qui ne réoriente finalement qu’un nombre restreint d’élèves.

Des classes hétérogènes au CO permettraient une nouvelle dynamique pour tous les élèves, mais surtout pour les plus faibles, qui resteraient ainsi un peu plus longtemps au contact des meilleurs. Car, rappelons-le, c’est surtout par l’amélioration du niveau des plus faibles que des systèmes scolaires ont amélioré leur efficience. L’enjeu n’est donc pas de faciliter l’accès à la voie gymnasiale, qui sera toujours fournie en jeunes motivés et ambitieux. Il est au contraire d’améliorer les compétences de ceux qui se destinent à des études courtes ou à des apprentissages, aujourd’hui trop souvent dévalorisés.

A partir de là, on peut concevoir toutes sortes de modèles. Cycle intégré pour tous les élèves, mais avec de réels effort de différenciation. Cycle intégré en 1ère année avec une orientation progressive durant la 2ème et la 3ème année. Ou encore cycle intégré, mais permettant en 2ème et 3ème année l’orientation ultérieure par une offre d’options spécifiques. Un cycle intégré est donc possible.Ceux qui se penchent sur le projet devront faire preuve de créativité et d’audace. Quant à multiplier les filières, il n’est même pas utile d’y réfléchir. On sait faire. On en connaît les résultats.

Jean-Claude Savoy Président de la SPVal

 

Post-scriptum

La réflexion engagée au niveau de notre canton ne doit donc exclure aucune voie. C’est dans le sens d’un CO plus ouvert, qui oriente plus tard, qui donne encore des chances et qui améliore le climat général de notre école valaisanne que poussera la SPVal. Maintenant, évidemment, elle n’est pas seule sur le coup.

 

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