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Etat du Valais, de si bons comptes, vraiment ?

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Le 7 avril, M. Jean-René Fournier, le grand argentier valaisan, a convoqué la presse pour présenter les comptes 2007 de l’Etat du Valais. Le lendemain dans le Nouvelliste on pouvait lire « Santé financière resplendissante » « Comptes record » « Le Valais n’a plus de dette »… On oublie un peu vite certains sacrifices et certains sacrifiés.

Les années de vaches maigres ont laissé des traces durables chez les employés de l’Etat du Valais. Le renchérissement non accordé, malgré le rattrapage du début 2008, est encore évalué aujourd’hui à 3%. Maintenant que le bétail est redevenu dodu, nos autorités devraient songer à apporter certains correctifs. Une de ces corrections pourrait être la suppression des dommages engendrés par certaines mesures d’économie. L’une d’entre elles a consisté en l’instauration de paliers d’attente. Pour mémoire, rappelons que cette mesure a permis à l’Etat du Valais d’engager, entre 1996 et 2001, des employés débutant leur activité avec une rémunération plafonnée au 94% du salaire de base. Durant l’année 2002, cette limite était fixée à 96% et en 2003 à 98%. A partir de 2004, on a claironné que cette mesure était supprimée. Ses effets n’ont, par contre, jamais été effacés et ils continueront à sacrifier certains collaborateurs jusqu’en 2028 ! La lecture du tableau ci-dessous vaut tous les bavardages. Elle met en lumière la situation concrète d’un employé de l’état du Valais qui a commencé son activité dans la pire période, c’est-à-dire entre 1996 et 2001. Les chiffres figurant dans les différentes colonnes comparent la situation de cet employé avec celle de ses collègues engagés avant 1996 ou à partir de 2004. Après cette lecture, il est nécessaire de corriger certaines affirmations parues dans la presse. On pourrait ainsi dire : « Le Valais n’a plus de dette envers les banques, mais il est débiteur de nombre de ses employés. » Lorsqu’en conférence de presse, M. Fournier affirme que l’Etat du Valais peut compter sur une administration « svelte et bon marché » nous ne pouvons que constater (si le journaliste rapporte fidèlement les propos tenus) que notre Conseiller d’Etat méprise totalement certaines personnes qui s’investissent au quotidien pour le bien de la population valaisanne. Les policiers, fonctionnaires et enseignants concernés apprécieront pleinement ces deux qualificatifs. Ces employés, comparativement à leurs collègues, devront travailler une année et demie bénévolement avant d’atteindre la totalité de leurs parts d’expérience. Leur seul tort sera d’avoir été engagés au mauvais moment. A l’heure où les associations professionnelles de la fonction publique valaisanne réclament vainement des mesures d’accompagnement à l’élévation de l’âge de la retraite, comptabilisent un passif de renchérissement cédé et constatent des disparités scandaleuses dans les fiches de salaire, le lecteur du Nouvelliste apprend que la situation financière de l’Etat est saine et que la fortune par habitant s’élève à 679 francs. Dans le même temps, certaines de ces associations devront défendre des réformes nationales, promouvoir un nouveau CO et accepter un nouveau régime qui régira leur futur statut. Dans certaines contrées, pas très éloignées, on aurait depuis longtemps défilé derrière des banderoles ! Comment le Chef du DECS voit-il venir les choses ? Le comité cantonal de la SPVal pense que le temps des promesses est maintenant terminé.

Le comité cantonal SPVal : Didier Jacquier, Grégoire Jirillo, Anne-Marie Mesiano, Aliette Beytrison, Eric Darbellay, Samuel Darbellay, Joséphine Dumoulin, Viviane Jollien, Samuel Perrin, David Rey, Murielle Vannay

 

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