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Economies valaisannes: suspension, diminution, resserrement...

En date du 23 mars 2016, le Conseil d’État valaisan a présenté les 210 mesures retenues pour un montant de 90 millions d’économies prévues dans le cadre d’ETS2. Le Service de l’enseignement a proposé 7’902’000 francs de coupes.

Le gouvernement vise toujours 120 millions de baisse. Il prévoit de nouvelles rentrées à hauteur de 20 millions de francs pour des recettes fiscales et 10 millions venant de la restructuration de la Banque cantonale.

Les associations membres de la FMEP contestent toujours les économies supplémentaires (50 millions) à celles suggérées par l’étude BAKBASEL (70 millions). Le Grand Conseil et les députés auront un rôle important dans l’acceptation ou le refus de ces coupes. La composition du budget 2017 nous montrera déjà leur orientation. Pour celui de 2018, des changements de lois sont au programme pour permettre au Conseil d’État d’atteindre ses objectifs. Les communes valaisannes devront également être très attentives aux reports des charges sur leurs finances.

Les impacts des futures décisions sur le personnel seront une diminution de périodes ou des pertes de postes pour des enseignants. Sur trois ans, 81,4 postes de travail ne seront pas renouvelés et ceci principalement dans l’enseignement. On nous promet qu’il n’y aura pas de licenciement sans proposition de remplacement. Selon les dires du Conseil d’État, il s’agit: «du seul domaine où, malgré l’augmentation de la population et son vieillissement, des réductions de postes sont possibles sans pénaliser de façon significative la qualité des prestations». Voici le détail des coupes prévues pour parvenir à ces économies:

Beaucoup de mesures sont encore floues. Comment le Service de l’enseignement va-t-il mettre en pratique et traduire les SUSPENSIONS, DIMINUTIONS, RÉ- ORGANISATIONS, RESSERREMENTS, RÉDUCTIONS? Au moment où nous écrivons ces lignes, nous sommes en attente d’indispensables précisions afin de savoir ce qui est effectivement envisagé. Nous pouvons d’ores et déjà vous traduire ce qui pourrait être fait.

Les degrés primaires sont concernés par:

– Le resserrement des conditions d’organisation des cours AC&M. Traduisez ceci par une augmentation des effectifs dans les groupes. Les spécialistes apprécieront ce geste qui ne va pas créer des conditions favorables pour respecter l’esprit du Plan d'études romand (PER).  

– La suspension partielle des études dirigées. La première mesure d’aide pour les élèves en difficultés est déjà remise en question après une année de pratique. L’Office de l’enseignement spécialisé ne doit pas apprécier cette décision qui remet en question les pratiques d’aides. Des heures de spécialistes ont déjà été économisées, au tour de généralistes de voir des périodes disparaître.

– La diminution des ressources d’animation pédagogique à la HEP-VS. Des effets seront indirects sur les classes. Les aides et les interventions des animateurs dans les classes se feront plus rares. L’accompagnement lors d’introduction de nouveaux moyens sera diminué. Des postes ne seront pas repourvus et ce sont donc des collègues «Enseignants Animateurs» qui verront leur pensum diminuer.

– La suspension des décharges pour la formation en L2-L3. Les enseignants qui devront encore se former après l’année scolaire 2016-2017 n’auront plus d’allègement. La charge de la formation s’ajoutera à celle grandissante de la classe. Le cycle d’orientation est concerné par:

– la diminution partielle du dédoublement des cours de langues (allemand en 9CO, anglais en 10CO et 11CO);

– la suspension des décharges diverses compensée par une rémunération forfaitaire de la période de décharge;

– la diminution à la HEPVs des ressources «animation pédagogique».

Les intitulés des mesures d’économies touchant le secondaire I laissent planer le doute. Des termes tels que «diminution partielle» et «décharges diverses» ne permettent pas de se représenter l’ampleur des changements en ce qui concerne le CO. Dès l’annonce de ces coupes budgétaires, nous avons demandé des précisions mais, au moment de rendre ce billet (le 31 mars), nous n’avons pas d’informations complémentaires.

Une chose est certaine: à la lecture des propositions, il paraît évident que l’encadrement offert aux élèves sera une nouvelle fois amoindri (augmentation des effectifs dans les cours de langues, diminution du suivi, etc.). Nous déplorons ces coupes successives qui viennent dénaturer profondément et durablement la loi sur le CO votée par le Parlement et mise en oeuvre en 2011. En outre, ces mesures d’économies conduiront inévitablement à de nouvelles pertes de places de travail et péjoreront encore davantage une situation déjà tendue.

Le 23 mars 2016, la SPVal et l’AVECO, de concert avec les autres associations d’enseignants, ont déjà transmis les craintes de professionnels de l’éducation à la Commission thématique de l’Éducation, de la Formation, de la Culture et des Sports (EFCS). La population et le Parlement doivent se questionner sur l’école qu’ils souhaitent offrir à la jeunesse d’aujourd’hui: qualité de l’instruction, conditions d’apprentissage des élèves, ressources nécessaires à la formation, conditions de travail des enseignants.

L’instruction mérite-t-elle d’être sacrifiée sur l’autel des économies? Nous attendons de M. Freysinger une meilleure défense de l’École.

Dans le cadre de la FMEP, nous allons également continuer à tout mettre en œuvre pour la défense de la fonction publique. Une réflexion globale sur les salaires, les conditions de travail et la caisse de retraite est nécessaire. Un exemple concret du travail de fond réalisé par notre organisation faîtière cantonale est le retrait du coefficient 0,6 après une seule année d’application. Les enseignants serons touchés uniquement durant l’année scolaire 2016-2017.

Les comités respectifs vont se positionner et faire tout ce qui est envisageable pour limiter les effets sur le quotidien des élèves et des enseignants. Tous les collègues sont également concernés de manière directe ou indirecte. Délégués FMEP, représentants des enseignants, membres des commissions, «simples» enseignants, c’est à VOUS de jouer.

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